La location meublée de courte durée représente une solution attractive pour les propriétaires désirant rentabiliser leur bien immobilier. Cependant, cette pratique est encadrée par une législation qu’il est impératif de connaître et de respecter pour se lancer sereinement.

Opter pour la location meublée de courte durée permet de proposer son bien immobilier sur des périodes limitées, répondant ainsi à une demande variée, des vacanciers aux professionnels en déplacement. Cette formule offre flexibilité et rentabilité, mais nécessite de s’informer précisément sur les règlements en vigueur.

Les règles pour une location meublée courte durée

La durée maximale autorisée pour un bail de courte durée est traditionnellement de 90 jours consécutifs pour une location saisonnière, avec la possibilité depuis 2018 d’établir un bail mobilité de 1 à 10 mois. Pour les résidences principales, la location ne peut excéder 120 jours par an, sous réserve de l’obtention d’un numéro d’enregistrement dans certaines villes comme Paris. Les résidences secondaires, quant à elles, peuvent être louées sans limite de jours, mais nécessitent une déclaration en mairie au-delà de 120 jours par an​​.

Quelles sont les obligations fiscales ?

D’un point de vue fiscal, il est obligatoire de déclarer les revenus issus de la location meublée, lesquels sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Il existe des options d’abattement intéressantes, notamment un forfait de 50% pour les régimes BIC classiques et jusqu’à 71% pour les meublés de tourisme classés. 

Pour les revenus annuels compris entre 23 000 € et 77 700 €, plusieurs statuts sociaux sont possibles, avec une obligation de cotisation sociale au-delà de 23 000 € de revenus​​​​. Il est important de noter que tout logement meublé loué doit respecter des standards de décence, notamment en matière de performance énergétique depuis le 1er janvier 2024.  

Déléguer la gestion de son bien à une conciergerie

Confier la gestion de son bien à une conciergerie immobilière à Troyes, Paris, Marseille ou partout en France spécialisée dans la location saisonnière peut simplifier la vie du propriétaire. Ces services prennent en charge les réservations, l’accueil des locataires, le nettoyage et la maintenance, permettant ainsi aux propriétaires de se libérer des contraintes quotidiennes tout en optimisant la rentabilité de leur bien. 

En déléguant ces tâches, on bénéficie également de l’expertise de professionnels pour améliorer la visibilité et l’attractivité du logement sur les plateformes de location comme Booking.com ou AirBnb par exemple. Cette solution est idéale pour ceux qui souhaitent investir dans la location saisonnière sans pour autant en faire leur activité principale.

Les équipements obligatoires à avoir dans son logement

Dans un logement meublé, certains équipements sont obligatoires pour répondre aux besoins quotidiens des locataires. Cela inclut la literie, des rideaux ou volets dans les chambres, des plaques de cuisson, un four ou micro-ondes, un réfrigérateur avec congélateur ou freezer, la vaisselle nécessaire, des ustensiles de cuisine, et une table avec des sièges.

Quelques chiffres clés sur la location saisonnière en France 

En France, le marché de la location saisonnière a connu une belle croissance en 2023. Les annonces ont augmenté de 16%, les nuitées réservées de 29%, et le taux d’occupation de 6,7% depuis avril 2022. Le prix moyen par nuitée a également augmenté de 15%. Ces chiffres témoignent de l’intérêt croissant pour ce type d’hébergement, notamment après la pandémie, avec une demande accrue pour des séjours dans des zones rurales, montagneuses et littorales​​.

La location meublée de courte durée constitue une opportunité intéressante pour les propriétaires, à condition de maîtriser les aspects réglementaires et fiscaux qui l’encadrent. Une approche informée et conforme aux exigences légales permettra d’exploiter au mieux son bien, tout en offrant une solution d’hébergement flexible et confortable aux locataires de passage.